LE FILM « UNE PLANÈTE UNE CIVILISATION »

La rencontre de 6 hommes et femmes au sein des principaux climats de la planète pose un regard nouveau sur les problèmes globaux, à la fois humains et écologiques, dans un contexte de dérèglement climatique. A hauteur d’homme, la situation humaine et planétaire se dévoile plus facilement. Un film à hauteur d’homme !

Un Ethiopien, un Népalais, un Kiribatien, un Inuit, un Brésilien, un Bangladais. Le point commun entre toutes ces personnes : faire partie de la grande famille humaine. Nous sommes tous de la même nation, de la même civilisation. La rencontre de ces six hommes et femmes nous fournit une vue d’ensemble du mode de vie au sein des diverses conditions climatiques que l’on rencontre sur la planète (équatoriale, semi-aride, montagne, mousson, océanique, polaire).

C’est l’occasion d’aborder les problématiques actuelles – l’agriculture, l’alimentation – mais aussi l’avenir. L’enjeu est gigantesque : assurer la sécurité alimentaire de tous, tout en préservant le climat et les écosystèmes. Sachant que nous serons 2 milliards d’humains supplémentaires d’ici 2050, au sein de conditions climatiques qui se modifient rapidement. Chaque rencontre sonne comme un témoignage unique, apportant des bouts de réponse précieux : qu’est ce que le climat ? Quel lien existe-t-il véritablement entre les Hommes et le climat ? Quel changement attend notre civilisation dans le cadre du dérèglement climatique global qui s’installe aujourd’hui rapidement ?

Quelle civilisation souhaitons-nous ?

LES HOMMES ET FEMMES AUTOUR DU MONDE

La rencontre de six hommes et femmes au sein des principaux climats à l’échelle de la planète : Satu (66 ans) en Ethiopie, Jeannie (61 ans) en Arctique, Nipa (34 ans) au Bangladesh, Donildo (49 ans) en Amazonie, Tsering (49 ans) dans l’Himalaya, et Karakaua (28 ans) aux Kiribati. Un nouveau regard sur la société humaine et le dérèglement climatique planétaire.

LA RÉALISATION DU FILM

Le film est disponible en version longue (1h20) ou en version courte pour couvrir une large palette de projections (de 15 min à 52 min), toujours en HD. Ce film est le fruit d’une collaboration unique avec une équipe réunie par Gaël (réalisation, scénario) autour de l’expérience de Carlos Chapman (caméra, mixage), Philippe Picon (musique) et Dominique Grylla (voix-off).

LES PARTENAIRES OFFICIELS

Le film a été réalisé en partenariat avec OXFAM (organisation de solidarité internationale qui travaille dans une centaine de pays pour trouver des solutions durables à la pauvreté, les injustices, les inégalités) et l’OMM (organisation météorologue mondiale, institution spécialisée de l’ONU qui fait autorité pour tout ce qui concerne le climat).

SATU

Les scientifiques ont observé dans le Sud-Ethiopie une hausse de la température (+1,3°C en 40 ans) et une réduction rapide de la pluviométrie (-10% en 50 ans), avec une intensification des périodes de sécheresses qui se répètent : 1973, 1984, 2000 et encore 2003. Lors de la grande sécheresse de 2007, Satu a perdu la moitié de son troupeau. Pour Satu et sa famille (7 enfants), cela signifie la perte de son bétail, et de son unique repas (celui du soir) : un bol de lait de vache, mélangé avec du maïs pilé.

NIPA

Les scientifiques observent des années sans véritable inondation, avec moins de 10% du pays inondé (comme en 2001 ou 2006). Mais, dans le même temps, on constate aussi un renforcement des inondations lorsqu’elles se produisent : des méga-inondations. En 1988 et 1998, 70% du pays avait été inondé (une superficie exceptionnelle jamais observée). Pour Nipa ces inondations modifient le rendement de sa petite rizière (0,2 hectare) qui nourrit sa famille (2 enfants).

KARAKAUA

Les scientifiques ont déjà observé une élévation du niveau moyen des océans de 19 cm à l’échelle de la planète. Le rythme actuel est de 3 mm par an. Dans cette région de l’Ouest Pacifique, la vitesse d’élévation est bien supérieure : +4 mm par an (ici aux Kiribati), +5 mm (juste à coté à Tuvalu), et jusqu’à +8 mm (dans les îles Salomon). Pour Karakaua et sa famille (2 enfants), cela modifie les quantités d’eau potable provenant des lentilles d’eau douce (situées à quelques mètres de profondeur).

JEANNIE

Le thermomètre affiche aujourd’hui -10°C. Mais la température est douce en ces premiers jours du printemps. Les scientifiques ont observé une hausse des températures (en Arctique) : une hausse record au moins 2 fois plus rapide que dans le reste du monde. Les projections scientifiques prévoient une hausse majeure des températures sur l’Arctique d’ici 2100. Pour Jeannie et sa famille (6 enfants), cela va modifier les périodes de pêche et d’accès à la banquise.

DONILDO

Les scientifiques ont observé sur le bassin amazonien une baisse des pluies : -9% au cours des 40 dernières années. Dans le même temps, les fleuves connaissent davantage de fortes crues, en raison d’une hausse des pluies durant le pic annuel. Pour l’Amazone voisin (depuis les années 1970), le seuil de 250 000 m3 par seconde est désormais régulièrement dépassé. Pour Donildo et sa famille (5 enfants), cela signifie une intensification des crues du Tapajos qui inondent régulièrement son village.

TSERING

Les données scientifiques indiquent un recul quasi généralisé des glaciers himalayens depuis les années 1980 (tendance identique aux autres régions du monde). Dans le Khumbu, la couverture de glace s’est réduite de 5% en 50 ans. Il est vrai que la température augmente de +0,6°C par décennie au Népal (une des plus fortes évolutions au monde). Pour Jeannie et sa famille (1 enfant), cela signifie la modification du rythme de ses plantations de pomme de terre.

RENCONTRER LE QUOTIDIEN DES HUMAINS

L’une des plus grandes richesses de la planète : l’humain. Gaël rencontre les hommes et femmes directement chez eux, dans leur propre famille, pour partager leur quotidien, dormir et manger avec eux, les pieds dans les rizières ou sur la banquise, pêchant dans le lagon ou suivant le bétail jusqu’au point d’eau. Chaque rencontre sonne comme un témoignage unique, apportant des bouts de réponses précieux. Comment vit-on aujourd’hui sur la planète Terre ?

CONNAÎTRE NOTRE LIEN AVEC LE CLIMAT

L’humanité se développe au sein de diverses conditions climatiques à la surface de la planète (climat équatorial, semi-aride, de mousson, de montagne, océanique ou polaire). Sous chaque climat, le quotidien des hommes (l’agriculture, l’alimentation, l’eau potable) dépend directement des conditions climatiques, de l’évolution des températures et de la pluie, à travers aussi l’apparition des sécheresses et des inondations. Quel lien existe véritablement entre le climat et les humains ?

COMPRENDRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

Le changement climatique s’installe partout à travers le monde. Personne n’est immunisé, au Sud comme au Nord. Ce n’est pas un seul souci environnemental qui affecterait seulement l’ours polaire, mais un problème qui touche les besoins fondamentaux des humains (l’agriculture, l’alimentation, l’eau potable) et les grandes questions de société (les migrations, les conflits, la paix mondiale). Comment se décline localement le changement climatique sur la planète ?

AU PLUS PRÈS DU CLIMAT ET DES HUMAINS

Il faut ressentir la diversité des climats pour comprendre l’humain. Pour cela, Gaël a parcouru la planète au moment le plus propice pour saisir ce lien intime entre nos modes de vie et l’évolution du climat. Il s’est rendu sur la banquise lors de la débâcle et jusqu’à -20°C (en Arctique), sur un atoll durant la saison sèche sous le soleil brûlant équatorial (aux Kiribati), sous les déluges de pluie de la mousson asiatique (au Bangladesh), au cœur de la sécheresse africaine (en Ethiopie), en permanence avec 85% d’humidité au cœur de la saison des pluies brésilienne (en Amazonie), à pied jusqu’à plus de 5 000 mètres d’altitude en fin d’hiver (en Himalaya). Etre témoin, c’est se confronter à la réalité planétaire et humaine.

LES PARTENAIRES

OXFAM

Réseau d’organisations de solidarité internationale qui travaillent dans une centaine de pays, en collaboration avec des partenaires et alliés dans le monde entier, pour trouver des solutions durables à la pauvreté, les injustices et les inégalités.

OMM

Organisation météorologue mondiale, institution spécialisée de l’ONU qui fait autorité pour tout ce qui concerne l’atmosphère, son interaction avec les océans, le climat qui en est issu, et les ressources en eau qui en résultent.

KANGO (KIRIBATI)

Association d’ONG du Sud-Pacifique, établie en 1986. L’objectif est de collaborer avec le gouvernement et toutes les ONG, afin de faciliter le développement humain de la communauté des Kiribati.

HUMANITY-WATCH (BANGLADESH)

Organisation bénévole travaillant depuis 1998 au Sud-ouest du Bangladesh sur les questions de forêt, de biodiversité, de changement climatique, d’éducation et de connaissance indigène.

CENTRE D’ÉTUDES HIMALAYENNES

Unité Propre de Recherche du CNRS (UPR 299) qui regroupe des chercheurs (anthropologues, géographes, agronomes, historiens) travaillant depuis 50 ans dans diverses régions de la chaîne himalayenne (Népal, Inde, Chine).

GPDI (ETHIOPIE)

ONG travaillant depuis 2003 avec les communautés pastorales du Sud-Ethiopie, afin d’améliorer la situation socio-économique et de promouvoir un développement durable des moyens de subsistance des communautés pastorales.